Dans le soir du 8 mai 2008, une demi page avec une superbe photo relate le scandale immobilier de la ferme blanche.
"Nouvelles craintes à l'Ermite : soixante appartements en six blocs et neuf maisons. Des riverains crient à la démesure. L'enquête se clôt ce jeudi."
Un nouveau projet immobilier suscite une levée de boucliers à Braine-l'Alleud. Le quartier de l'Ermite avait protesté avec succès contre un essai de circulation (Le Soir du 7 mars). Il dénonce aujourd'hui un dossier qui entraînerait la destruction de la Ferme Blanche, rue d'Abeiche, petite voirie parrallèle à la chaussée d'Alsemberg. L'enquête publique est clôturée ce jeudi à 12h30.
Le demandeur est la SA La Ferme Blanche, à Woluwé-Saint-Lambert. Derrière se trouveraient les entreprise Besix et Delens qui ont déjà réalisé des immeubles à appartements, chaussée Reine Astrid. Le maître d'ouvrage est Euro Lines Construct/Besix Red. Délai d'exécution annoncé : début 2007 ...
Le projet se présente en quatre phases sur 1 ha. Les trois premières concernent les six immeubles à trois étages de 12 mètres sous corniche. Deux sont prévus sur le tallus entre la chaussée d'Alsemberg et la rue d'Abeiche, les quatre autres entre cette dernière et la rue Rombaut dont l'assiette est situé à Waterloo.
Les neuf maisons unifamiliales seraient accessibles de la rue Rombaut. Mais c'est plus un chemin qu'une rue. La commune de Waterloo estime les travaux de viabilisation à deux millions d'euros. Elle a demandé à Braine qu'ils soient imposés au promoteur comme charges d'urbanisme.
Daniel et Betty Simon sont installés au clos de l'Ermite depuis une vingtaine d'années. Comme d'autres riverains, ils dénoncent ce projet "pharaoniques. Le terrain est à bâtir et tout le monde à le droit de se loger. Mais pas des appartements à cet endroit !" Un riverain a fait une projection informatique : ce coin champêtre deviendra méconnaissable.
L'échevin se dit partagé.
Les opposants reprennent une déclaration du bourgmestre Vincent Scourneau (MR) dans Le Soir du 4 avril : "Nous veillerons à réguler cette croissance en n'autorisant plus que les lotissements avec des terrains de dix ares et des appartements d'au moins 100 m²." La seule sortie du lotissement se situerait au carrefour, 'déjà dangereux' de la rue d'Abeiche et de la chaussée d'Alsemberg. Il y a aussi la mobilité.
Une pétition circulait encore merdredi soir. Les riverains ont envoyé un courrier à Jean-Paul Collin, attaché au cabinet du ministre André Antoine (CDH) qui a retiré un permis qu'il avait accordé sur recours pour un immeuble de dix appartements au n°258 de la chausée d'Ophain (Le Soir du 5 mars).
"Le promoteur voulait un seul bloc, commente l'échevin de l'urbanisme Olivier Parvais (PS). Je suis partagé. Le projet a été réduit. C'est vrai que cela parait impressionnant. On va en parler au collège. Mais il faut tenir compte de la li et des droits du propriétaire."
Signé Michaël Chalkiln, journaliste du Soir.
"Nouvelles craintes à l'Ermite : soixante appartements en six blocs et neuf maisons. Des riverains crient à la démesure. L'enquête se clôt ce jeudi."
Un nouveau projet immobilier suscite une levée de boucliers à Braine-l'Alleud. Le quartier de l'Ermite avait protesté avec succès contre un essai de circulation (Le Soir du 7 mars). Il dénonce aujourd'hui un dossier qui entraînerait la destruction de la Ferme Blanche, rue d'Abeiche, petite voirie parrallèle à la chaussée d'Alsemberg. L'enquête publique est clôturée ce jeudi à 12h30.
Le demandeur est la SA La Ferme Blanche, à Woluwé-Saint-Lambert. Derrière se trouveraient les entreprise Besix et Delens qui ont déjà réalisé des immeubles à appartements, chaussée Reine Astrid. Le maître d'ouvrage est Euro Lines Construct/Besix Red. Délai d'exécution annoncé : début 2007 ...
Le projet se présente en quatre phases sur 1 ha. Les trois premières concernent les six immeubles à trois étages de 12 mètres sous corniche. Deux sont prévus sur le tallus entre la chaussée d'Alsemberg et la rue d'Abeiche, les quatre autres entre cette dernière et la rue Rombaut dont l'assiette est situé à Waterloo.
Les neuf maisons unifamiliales seraient accessibles de la rue Rombaut. Mais c'est plus un chemin qu'une rue. La commune de Waterloo estime les travaux de viabilisation à deux millions d'euros. Elle a demandé à Braine qu'ils soient imposés au promoteur comme charges d'urbanisme.
Daniel et Betty Simon sont installés au clos de l'Ermite depuis une vingtaine d'années. Comme d'autres riverains, ils dénoncent ce projet "pharaoniques. Le terrain est à bâtir et tout le monde à le droit de se loger. Mais pas des appartements à cet endroit !" Un riverain a fait une projection informatique : ce coin champêtre deviendra méconnaissable.
L'échevin se dit partagé.
Les opposants reprennent une déclaration du bourgmestre Vincent Scourneau (MR) dans Le Soir du 4 avril : "Nous veillerons à réguler cette croissance en n'autorisant plus que les lotissements avec des terrains de dix ares et des appartements d'au moins 100 m²." La seule sortie du lotissement se situerait au carrefour, 'déjà dangereux' de la rue d'Abeiche et de la chaussée d'Alsemberg. Il y a aussi la mobilité.
Une pétition circulait encore merdredi soir. Les riverains ont envoyé un courrier à Jean-Paul Collin, attaché au cabinet du ministre André Antoine (CDH) qui a retiré un permis qu'il avait accordé sur recours pour un immeuble de dix appartements au n°258 de la chausée d'Ophain (Le Soir du 5 mars).
"Le promoteur voulait un seul bloc, commente l'échevin de l'urbanisme Olivier Parvais (PS). Je suis partagé. Le projet a été réduit. C'est vrai que cela parait impressionnant. On va en parler au collège. Mais il faut tenir compte de la li et des droits du propriétaire."
Signé Michaël Chalkiln, journaliste du Soir.
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